Concert dans le cadre des
“LE VIE DELL’AMICIZIA
LOURDES-LORETO”
Un pont de fraternité à travers l’art et la culture
Sanctuaire de Lourdes – Esplanade du Rosaire
11 juillet 2022 | 21h00
En collaboration avec « L’Offrande Musicale »
Avec le soutien du
Ministère Italien des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, la Région Emilia-Romagna et l’Istituto Italiano di Cultura de Marseille
Directeur d’Orchestre
Riccardo Muti
Orchestre Giovanile Luigi Cherubini
Chœur Luigi Cherubini
Chœur Cremona Antiqua
Chef de Chœur Antonio Greco
Chœur du Théâtre de l’Opéra national d’Ukraine “Taras Shevchenko”
Chef de Chœur Bogdan Plish
Vivaldi Magnificat
Mozart concerto pour cor et orchestre en ré majeur
Verdi Stabat Mater
Verdi Te Deum
Mozart Ave verum corpus
Avec la participation des enfants de Lourdes et Tarbes
La musique est une étincelle capable de relancer le dialogue, d’offrir du réconfort, d’inviter à l’espoir. Une étincelle que les « Vie dell’Amicizia » (les Routes de l’Amitié), projet du Festival de Ravenne qui visite depuis 1997 les lieux emblématiques de l’histoire ancienne et contemporaine, offre cette année aux sanctuaires mariaux de Lourdes et de Loreto qui ont subi le long, sidérant et douloureux silence de la pandémie. Riccardo Muti dirigera son Orchestre de jeunes musiciens Luigi Cherubini ainsi qu’un chœur qui accueillera, outre les artistes italiens du chœur Cherubini et du chœur Cremona Antiqua préparé par Antonio Greco, 24 artistes ukrainiens du chœur de l’Opéra national d’Ukraine « Taras Shevchenko » dirigé par Bogdan Plish. Celui-là même qui participa au concert de l’Amitié à Kiev en 2018 et qui, ce printemps, a été accueilli à Ravenne grâce à l’engagement de Cristina Mazzavillani Muti, fondatrice du Festival de Ravenne.
« Il y a des années, nous avons répondu à l’appel de Sarajevo, ville martyre déchirée par une guerre fratricide. Ce concert fut le premier des « ponts de fraternité » que nous avons construits, un pèlerinage qui au fil des ans a visité des villes telles que Jérusalem, Beyrouth, Moscou, Damas, El Djem, New York immédiatement après le 11 septembre, Nairobi, Redipuglia, Téhéran, Kiev, Erevan… sans oublier le Concert de la fraternité lors duquel s’éleva la voix du Dalaï Lama. Aujourd’hui, la pandémie nous a peut-être rendus plus conscients encore de notre fragilité, de l’universalité de l’expérience de la douleur. La souffrance, cependant, n’est pas le seul langage à ignorer les frontières. Alors qu’éclate un nouveau conflit déchirant, c’est la musique, capable de dépasser toutes les diversités de culture, de langue, de religion, qui devient ambassadrice de notre message de paix et de solidarité. Pour sceller ces concerts dans les sanctuaires où l’humanité blessée afflue depuis des siècles en quête de réconfort, j’ai choisi l’Ave verum corpus de Mozart, où retentit la douleur du monde mais aussi tout l’espoir dont l’homme est capable. » Riccardo Muti
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